jeudi 7 février 2013

Le Burlesque



 «Ce n’est pas la réalité qui compte dans un film mais ce que l’imagination peut en faire.» - Charles Chaplin

C’est avec cette phrase célèbre de cet acteur du cinéma encore plus célèbre que débute cette nouvelle session de cinéma et le burlesque est à l’honneur.

Voici pour débuter la filmographie de ce personnage burlesque que j’affectionne particulièrement.
Filmographie
Le Kid (1921)
L’opinion Publique (1923)
La ruée vers l’or (1925)
Le Cirque (1928)
Les Lumières de la Ville (1931)
Les Temps Modernes (1936)
Le Grand Dictateur (1940)
Monsieur Verdoux (1947)
Les Feux de la Rampe (1952)
Un Roi à New York (1957)
La Comtesse de Hong Kong (1966)

Synopsis
Pour cette publication j’ai écouté Les temps modernes, film ou le personnage de Charlot travail (au départ) dans une usine. Rapidement l’aliénation du travail le gagnera et il se retrouvera sans emploi. En ramassant un banal drapeau dans la rue le personnage sera jeté en prison sous prétexte qu’il est à la tête d’une manifestation. Au fil des maladresses de Charlot celui-ci sort de prison avec une mention d’excellence, tombe en amour et recherche du boulot. Charles Chaplin manie le burlesque en critiquant et en donnant à son personnage une naïveté attachante qui le met et le sort sans cesse du pétrin.

Le Burlesque dans le film
Rapidité des mouvements : Chaplin, représentant Charlot dans une usine, caricature le travail en usine par la rapidité de son personnage. En effet, Charlot sert les écrous à un rythme effarant qui devient très comique avec la gestuel de Charlot.

Chutes corporelle : Une chute corporelle qui m’a particulièrement marqué est lorsque Charlot est dans la voiture de police avec sa «dulcinée» et qu’ils s’enfuient en emmenant dans leur chute le policier qui surveillait la porte de la camionnette de police. Cette scène est particulière comique d’autant plus que lorsqu’ils se réveillent Charlot prend la matraque du policier et l’assomme avec pour pouvoir s’enfuir.

La nourriture : Il arrive régulièrement que la nourriture soit au centre de la comédie. Un extrait très évocateur et très connu est lorsqu’un marchand demande de faire une démonstration de sa machine à nourrir les employer et que c’est Charlot le cobaye. La machine se détraque et lui renverse de la soupe dessus, lui engouffre des écrous dans la bouche, lui «brosse» la moustache avec un maïs qui tourne a une grande vitesse et le classique lui étampe le crémage d’une tarte à la figure.

Gag : J’aimerais souligner deux gags qui rendent le film totalement absurde. Le premier est lorsque Charlot travail à l’usine (au début) et qu’il devient fou il se retrouve dans le système d’engrenage et il sert tous les écrous qu’il voit. Ce gag du personnage pris dans les écrous qui revient en un morceau lorsqu’on fait marche arrière réapparaît lorsque Charlot retourne travailler à l’usine et qu’il bloque son patron dans les engrenages.
Le deuxième gag est totalement absurde. Lorsque Charlot conte à sa «dulcinée» comment ils seraient bien dans une petite maison ensemble, Charlot ouvre la porte siffle et la vache arrive lui donne son lait et repart. Très subtile comme élément, mais très absurde et comique.

Slapstick : Charlot vient de retourner à l’usine et elle referme encore ses portes. À la sortie les policiers dispersent les travailleurs et un policier donne des petits coups très rapide à Charlot qui en quittant les lieux mettre son pied sur une planche qui lancera une brique à la tête d’un autre policier.

Running Gag : Charlot est aliéné il sert tous ce qui ressemble à des écrous y compris les boutons de la secrétaire, les nez de ses collègues et même il court après une dame dans la rue qui a des boutons en écrous sur sa poitrine.

Critique
J'ai apprécié ce film, il faut dire que le personnage de Charlot est un de mes personnages préférés de l'histoire du cinéma par sa maladresse si attachante et ce côté maladroit qui le met sans cesse dans le pétrin. J'ai bien aimé également la critique adresser à l'air de l'industrialisation. Bien que muet, ce film a communiqué son message et en est d'autant plus interréssant. Il faut absolument voir ce film ou un film de Chaplin pour bien comprendre et connaître l'histoire du cinéma mais également l'histoire des sujets sociaux souvent exploité avec Charlot.

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