lundi 18 février 2013

Les légendes du cinéma Russe


Dziga Vertov est né en 1894 sous le nom de Denis Kafman. Il est mort en 1954 après une grande carrière dans le monde du cinéma et une notoriété incontestable dans le domaine. Il sera l’un des premiers à expérimenter les images dans différents mouvements et à les assembler par la suite dans un montage méticuleux. Selon sa théorie, la caméra est  un produit dérivé de l’œil, mais plus développé. Il se servait donc du « cinéma-œil » afin de prendre une image du monde sur l’instant. Il avait comme but de rendre actif et créative l’écoute du spectateur en utilisant la suggestion grâce au montage. Son travail acharné de l’époque était tellement futuriste qu’il est encore considéré comme un chef d’œuvre de nos jours. On lui doit notamment Kino-GlazL’Homme à la caméraTrois chants sur LénineLa symphonie du DonbassEnthousiasme et bien d’autres encore.

Lev Kulechov est né en 1899 en Russie. Il fût un réalisateur, scénariste, acteur et décorateur. C’est en 1917 qu’il réalise son premier film, le Projet de l’ingénieur Pright, qui contient une première chez le Russes : des images principalement créé et travaillé au montage. Ce théoricien cherchait à montrer l’importance du montage dans un film. Il expérimente ce dernier de diverse façon afin de trouver les « lois cinématographiques » du genre. On lui doit la théorie de « l’effet Kulechov ». D’après une expérience durant laquelle on mettait l’image d’un homme devant trois autres images, l’expression de l’acteur semblait montrer trois émotions différentes alors qu’il ne s’agissait que de la même séquence. Ainsi le montage serait la partie la plus importante d’un film, car c’est le travail des images qui vient suggérer l’histoire au spectateur. Cette théorie place donc le jeu de l’acteur au dernier rôle de l’importance dans un film. Ce grand du cinéma s’éteindra en 1970 suite à la réalisation d’une vingtaine de film.

Sergeï Mikhaïlovitch Eisenstein est un cinéaste russe né en 1898. Il a commencé sa carrière en 1923 avec un petit film burlesque Le Journal de Gloumov et en publiant, au cours de la même année, ses premiers écrits théoriques sur le « montage-attraction ». Par la suite, cet homme passera maître dans l’art du montage et sera célèbre grâce à ces quelques films marquant tel Le Cuirassé de Potemkine. Dans un contexte de révolution, si Dziga Vertov se battait en montrant le monde avec son « ciné-œil »; Eisenstain répondait avec son « ciné-poing » en agissant. Plusieurs de ses œuvres, mélange de fiction et de réalité, avaient pour but de dénoncer des situations et des films comme La GrèveLe Cuirassé de Potemkine ou Octobre en sont de bons exemples. Ce grand du cinéma russe est décédé en 1948, mais on lui rend encore hommage dans divers films de nos jours.

mardi 12 février 2013

Le burlesque Parlant

Pour faire suite à la dernière publication celle-ci traitera également du burlesque, mais parlant cette fois. En effet le burlesque, tout comme le cinéma a vieillit et évolué passant du muet au parlant. Il est également encore présent dans certains films.

C'est ainsi que j'aborderai le film Les Vacances de Mr. Bean héro culte de mon enfance.

Titre: Les Vacances de Mr.Bean
Année de parution: 2007
Réalisateur: Steve Bendelac

Synopsis:
Mr. Bean a gagné une caméra et un voyage à Cannes, il s'en va donc en France où pour immortaliser son embarquement dans le train demande à un homme de le filmer. Après plusieurs reprise Mr. Bean a la scène qu'il désirait, embarque dans le train, mais l'homme qui le filmait rate le train. Cet homme est nul autre qu'un des jury pour le festival de Cannes et son fils est seul dans le train. Mr. Bean décidera d'aller reconduire le jeune homme à son père, mais on l'accuse rapidement de Kidnapping. Sa maladresse le mènera à plusieurs mésaventures.

Caractéristique du burlesque

Jeu physique:
La mimique chez Mr.Bean est omniprésente. Le personnage ayant de la difficulté à s'exprimer communique énormément par ses expression du visage qui sont souvent très comique.

Rapidité des mouvements:
Il n'y a pas vraiment de mouvement rapide qui apporte le rire dans ce film Mr. Bean étant relativement lent.

Bastonnade:
Mr. Bean a perdu le gamin en tentant de récupérer son ticket d'autobus parti avec une poule. Il se retrouve dans un restaurant avec Sabine une jeune actrice qui se dirige vers Cannes et voilà que le gamin y est aussi arriver avec un groupe de musicien voyageant en westfalia. Le gamin ainsi que chaque membre du groupe giflera chacun leur tour Mr. Bean un peu comme une salutation, douleureuse.

Chute corporelle:
Alors que Mr. Bean vient de trafiquer le film d'un réalisateur plus que narcissique il tombe en bas de la cabine de projection pour fuir le réalisateur qui veut attraper  celui qu'il tient responsable de ce soit disant massacre de film qui au final ne le rendra que meilleur.

La nourriture:
Un passage particulièrement comique du film se déroule dans le restaurant «le train bleu» à la gare. Mr. Bean accepte l'assiette de fruit de mer que le serveur propose, sans même comprendre ce qu'il lui a proposé, et se retrouve avec une assiette de moule et de langoustine. Puisque le serveur le regarde manger Mr. Bean fait semblant de manger les moules mais au fond il les verse dans  sa serviette qu'il a au cou. Il finira par vider sa serviette dans la bourse de sa voisine et se sauvera juste avant qu'elle le découvre en répondant à son cellulaire.

Gag:
Alors que Mr.Bean veut acheter quelque chose dans une machine distributrice de la gare sa cravate entre dans la fente à billet. Il se liberera juste à temps pour voir son train lui filler sous le nez.

Slapstick:
Il n'y en a pas

Running gag:
Mr. Bean fait du pouce sur le bord d'une rue où il n'y a pas beaucoup d'auto qui circule et tombe sur une cabane de bois il décide de regarder ce qu'elle contient et reste enfermé à l'intérieur un cour laps de temps. Cour laps de temps qui permet à 4 voitures de passer une après l'autre alors qu'il n'y avait personne depuis un petit bout. Parmi ces voitures la westfalia avec le gamin à l'intérieur et l'autobus qu'il était senser prendre.

Keystone cops:
Ici je parlerais plutôt d'agent de sécurité plus que de police. En effet, les agents de sécurité retrouvé sur le terrain du festival de Cannes ne sont point représenter comme intelligent. Ils sont niais et se font avoir très facilement.

Critique
Ce film n'est pas un des meilleurs de la saga Mr. Bean. Il n'y a pas de gag marquant comme dans certains autres film avec le personnage. Par contre, Mr. bean reste Mr. Bean et ce film reste un bon divertissement mais sans plus. Je conseil plutôt d'écouter le film Bean plutôt que Les Vacances de Mr. Bean si vous désirez découvrir cet univers.

jeudi 7 février 2013

Le Burlesque



 «Ce n’est pas la réalité qui compte dans un film mais ce que l’imagination peut en faire.» - Charles Chaplin

C’est avec cette phrase célèbre de cet acteur du cinéma encore plus célèbre que débute cette nouvelle session de cinéma et le burlesque est à l’honneur.

Voici pour débuter la filmographie de ce personnage burlesque que j’affectionne particulièrement.
Filmographie
Le Kid (1921)
L’opinion Publique (1923)
La ruée vers l’or (1925)
Le Cirque (1928)
Les Lumières de la Ville (1931)
Les Temps Modernes (1936)
Le Grand Dictateur (1940)
Monsieur Verdoux (1947)
Les Feux de la Rampe (1952)
Un Roi à New York (1957)
La Comtesse de Hong Kong (1966)

Synopsis
Pour cette publication j’ai écouté Les temps modernes, film ou le personnage de Charlot travail (au départ) dans une usine. Rapidement l’aliénation du travail le gagnera et il se retrouvera sans emploi. En ramassant un banal drapeau dans la rue le personnage sera jeté en prison sous prétexte qu’il est à la tête d’une manifestation. Au fil des maladresses de Charlot celui-ci sort de prison avec une mention d’excellence, tombe en amour et recherche du boulot. Charles Chaplin manie le burlesque en critiquant et en donnant à son personnage une naïveté attachante qui le met et le sort sans cesse du pétrin.

Le Burlesque dans le film
Rapidité des mouvements : Chaplin, représentant Charlot dans une usine, caricature le travail en usine par la rapidité de son personnage. En effet, Charlot sert les écrous à un rythme effarant qui devient très comique avec la gestuel de Charlot.

Chutes corporelle : Une chute corporelle qui m’a particulièrement marqué est lorsque Charlot est dans la voiture de police avec sa «dulcinée» et qu’ils s’enfuient en emmenant dans leur chute le policier qui surveillait la porte de la camionnette de police. Cette scène est particulière comique d’autant plus que lorsqu’ils se réveillent Charlot prend la matraque du policier et l’assomme avec pour pouvoir s’enfuir.

La nourriture : Il arrive régulièrement que la nourriture soit au centre de la comédie. Un extrait très évocateur et très connu est lorsqu’un marchand demande de faire une démonstration de sa machine à nourrir les employer et que c’est Charlot le cobaye. La machine se détraque et lui renverse de la soupe dessus, lui engouffre des écrous dans la bouche, lui «brosse» la moustache avec un maïs qui tourne a une grande vitesse et le classique lui étampe le crémage d’une tarte à la figure.

Gag : J’aimerais souligner deux gags qui rendent le film totalement absurde. Le premier est lorsque Charlot travail à l’usine (au début) et qu’il devient fou il se retrouve dans le système d’engrenage et il sert tous les écrous qu’il voit. Ce gag du personnage pris dans les écrous qui revient en un morceau lorsqu’on fait marche arrière réapparaît lorsque Charlot retourne travailler à l’usine et qu’il bloque son patron dans les engrenages.
Le deuxième gag est totalement absurde. Lorsque Charlot conte à sa «dulcinée» comment ils seraient bien dans une petite maison ensemble, Charlot ouvre la porte siffle et la vache arrive lui donne son lait et repart. Très subtile comme élément, mais très absurde et comique.

Slapstick : Charlot vient de retourner à l’usine et elle referme encore ses portes. À la sortie les policiers dispersent les travailleurs et un policier donne des petits coups très rapide à Charlot qui en quittant les lieux mettre son pied sur une planche qui lancera une brique à la tête d’un autre policier.

Running Gag : Charlot est aliéné il sert tous ce qui ressemble à des écrous y compris les boutons de la secrétaire, les nez de ses collègues et même il court après une dame dans la rue qui a des boutons en écrous sur sa poitrine.

Critique
J'ai apprécié ce film, il faut dire que le personnage de Charlot est un de mes personnages préférés de l'histoire du cinéma par sa maladresse si attachante et ce côté maladroit qui le met sans cesse dans le pétrin. J'ai bien aimé également la critique adresser à l'air de l'industrialisation. Bien que muet, ce film a communiqué son message et en est d'autant plus interréssant. Il faut absolument voir ce film ou un film de Chaplin pour bien comprendre et connaître l'histoire du cinéma mais également l'histoire des sujets sociaux souvent exploité avec Charlot.