samedi 29 septembre 2012

Le chat du rabbin




Résumé
Un chat habite à Alger avec un Rabbin et sa fille. En mangeant le perroquet le chat trouve la parole. Celui-ci veut faire sa barmitsva, mais le Rabbin dit qu’il ne peut pas puisqu’il n’est pas un être humain. Le chat tente d’aider le Rabbin à passer un test de français et le chat perd la parole et est à nouveau traité comme un animal jusqu’à ce que le Rabbin reçoivent une boite remplit de livre russe. À l’intérieur de la boite ils trouvent un Russe évanoui. Ce russe est un peintre et va amener le rabbin, le chat, le russe du village et un ami du rabbin faire un périple de voiture pour trouver un Jérusalem où il n’y a pas de préjugé.  Entre temps le chat retrouve la parole pour le grand voyage et sert d’interprète.

Critique :
Il y a longtemps que je n’avais pas vue un film comme celui-ci. Non seulement parce que c’était en dessin animé, mais également parce qu’il était engagé, il dénonçait certains problèmes de société, mais de façon légère. En effet j’ai bien apprécié la façon donc le film apporte une critique sur les guerres actuelles, même s’il se passe dans les années 1920. Les graphiques ainsi que la réalisation étaient excellente, malgré certaine petite longueur.  Les dialogues entre les personnages ainsi que les dessins étaient excellent, mais il y avait p-e un peu trop d’emphase sur la route et pas assez sur l’action qui se déroulait tout au long de la route.

Les plans grands ensembles
Tout au long du film il y a plusieurs plans grands ensemble.  En fait presque qu’à chaque fois qu’ils arrivent dans une nouvelle ville on nous présente la ville dans ce genre de plan. Je crois que ceci permet au spectateur de faire un parcours rapide de la ville avant d’y entrer.

lundi 24 septembre 2012

Décharge Film Québécois


Titre : Décharge              
Nom du réalisateur : Benoît Pilon
Année de sortie : 2011

Drame

Résumé 
Pierre est un éboueur. Il a sa propre compagnie, il est donc son propre boss. Malgré sa petite vie bien placé d’aujourd’hui (une femme, 3 enfants, une petite maison et une entreprise) Pierre a un passé loin d’être rose. Étant très jeune dans le monde de la drogue il voit sa petite sœur, Suzie, mourir d’une overdose à cause d’un de ses amis. Il est un ancien toxicomane qu’une intervenante sociale a aidé, cette intervenante, Madeleine, est devenue sa femme. Il fait encore un peu de règlement de compte et c’est ainsi qu’il rencontre Ève une prostitué qui se drogue énormément. Il décide donc d’aider cette jeune femme d’à peine 18 ans, en mettant sa propre vie en danger, bien qu’elle ne soit pas prête à être aidée.


Split screen : Aucun


La règle des tiers 17 :22 : Le film utilise tout au long, la règle des tiers pour cadrer le film sur les émotions des personnages. Entre autre lors de cette scène où madeleine la compagne de Pierre est angoissé, car elle attend les résultats des test de son garçon qui s’est érafler avec une seringue utilisé. 

Entrée dans le champ 25 :55 : Lors du «flashback» de Pierre, après avoir volé l’argent il va rejoindre sa sœur sur le toit la journée fatidique. Après avoir courru comme des fous, lui et son ami entre dans le champ pour venir rejoindre Suzie et son copain.



Sortie de champs 10 :09 : La petite famille de Pierre vient d’arriver chez les parents de Madeleine. Alors que Pierre va voir ce qui se passe avec les livreurs de réfrigirateur, qui ne peuvent pas entrer l’électroménager à l’intérieur, on voit Madeleine, les enfants et la grand-mère sortir du champ et entrer dans la maison.

Champ-contre-champ 54 :44 à 55 : 30: Pierre a amené Ève au centre de désintoxication. Il lui explique où il l’a amené et ce qu’il lui reste à faire.


Le hors champ 35 :16 : Pierre a vue Ève entrer dans une buanderie, il l’a suit pour lui parler. C’est après cette conversation qui  la regarde ainsi partir se sentant impuissant de ne pas pouvoir l’aider.





Profondeur de champ 73 :47 : Pierre a amené Ève à la Ronde. Après que celle-ci eut fait un tour dans la Pitoune ils vont jouer aux arcades. C’est au pistolet à eau que Pierre gagne une grenouille en toutou et le donne à Ève.



Plan séquence : aucun



Plan grand ensemble 27 :27 : Suzie (la sœur de Pierre) est en train de faire son overdose, lorsqu’un des amis de Pierre part en courant. Il nous emmène donc sur les lumières de la ville de Montréal ainsi que ses gratte-ciels.


Plan d’ensemble 75 :50 : Pierre est dans la grande roue avec Ève. La grande roue s’arrête lorsqu’ils sont en haut et Ève dit qu’elle aimerait ça qu’elle reste arrêtée comme ça.



Plan moyen : Aucun

Plan américain 73 :16 : Ève a convaincu Pierre de rester avec elle et d’aller à La Ronde. Pierre attend Ève appuyer sur un poteau électrique, en fumant une cigarette, le temps que Ève fasse La Pitoune (le manège)


Plan rapproché taille 75 :14 : Encore à La Ronde Pierre fait un tour de Grande Roue avec Ève. Lorsque la grande roue s’arrête en haut Ève dit qu’elle aimerait que tout reste figé ainsi. S’en suit un plan d’ensemble de la grande roue avec Montréal derrière.


Plan rapproché épaule : Alors que sa famille font la fête, Madeleine parle avec sa mère de la seringue et dit que ça peut être long avant d’avoir les résultat. Sa mère lui dit qu’ils ne sont pas venus au Canada pour qu’elle habite dans ce genre de quartier et Madeleine réplique de ne pas revenir sur le sujet. Alors qu’elle semble s’inquiéter pour son fils son père vient lui mettre une main sur l’épaule pour la soutenir.

Gros plan : aucun




Très gros plan 53 :25 : Ève vient de se chicaner avec Mickey, son «copain», et va se droguer dans la rue la caméra fait alors un très gros plan sur la seringue qui se remplit et se vide du sang de Ève.







Plan subjectif 38 :28 : Pierre est sur son chiffre de travail et passe devant un parc. On voit ce qu’il voit, à ce moment, c’est-à-dire Ève qui se fait traîner de force, ou presque, par Moe.




Vue en plongée 0 :58 : Dès le début du film on a droit à une vue en plongé. Cette vue nous permet de voir la compagnie de gestion de vidange de Pierre le personnage principale. Cette vue nous montre tous les employés comme des petites fourmis.





Vue en contre-plongée 3 :55 : Pierre a commencer sa journée. Il est celui qui ramasse les poubelle. Il ramasse ceux à côté d’une grève d’employé et un monsieur le regarde de sa fenêtre comme s’il était mieux que lui.




Over Head shot 82 :19 : Pierre trouve Ève qui fait encore de la prostitution dans une chambre d’hôtel. Il fait sortir son client et essais de lui faire comprendre qu’il faut qu’elle arrête. Mickey arrive dans la chambre et demande 17000$ à Pierre en échange d’Ève. Pierre l’envoie balader c’est à ce moment que mickey sort un fusil et menace Pierre qui le frappe à la tempe et le tue avec un bibelot de l’hôtel.

Panoramique horizontale 27 :27 : Suzie (la sœur de Pierre) est en train de faire son overdose, lorsqu’un des amis de Pierre part en courant. Il nous emmène, avec ce panoramique horizontale, sur les lumières de la ville de Montréal ainsi que ses gratte-ciels.

Panoramique vertical 3 :59 : Pierre et son collègue de travail viennent d’arriver dans leur secteur où ils ramassent les poubelles. On voit le pont d’où ils arrivent et le plan se termine en overhead shot du camion.

Travelling avant  2 :59 : (première journée du film) Pierre commence sa journée avec son collègue de travail. La caméra nous emmène à l’intérieur du camion et nous avançon sur la route avec eux.




Travelling arrière : aucun

Travelling vertical : Aucun




Travelling latéral 25 :33 : Scène où l’on voit Pierre étant plus jeune. Il court après avoir volé de l’argent avec un de ses amis. Ensuite ils se retrouvent sur un toit avec sa petite sœur Suzie, ainsi que son copain. Suzie va mourir d’une overdose à cause de ce copain.



Travelling circulaire : aucun

Zoom avant : Aucun   
                                            
Zoom arrière : Aucun

Caméra à l’épaule : Aucun

Effet de reflet : Pierre est au Gym. Il vient de sortir de son entraînement et se douche. On le voit dans un mirroir du corridor. Juste après que Mickey ait vendu Ève à son cousin.

Portail : Aucun

Interdépendance : Aucun



Critique du film


Bien qu’il y ait certaine petite longueur le film est bien réalisé. Au début, c’est un peu long avant qu’on comprenne vraiment ce qui ce passe, mais ça s’éclairci au fur et à mesure que l’on avance dans le film. Parfois, on a de la difficulté à comprendre ce que les personnages dit et je ne crois pas que le film ait la petite touche étincelante qui fait que le spectateur embarque réellement dans l’histoire.

Fait intéressant: L’interprète de Suzie (la soeur de Pierre morte d'une overdose) est Laurence-Anaïs Belleville, une granbyenne qui étudie présentement au collège Jean-De-Brébeuf.

dimanche 16 septembre 2012

Atonement (Expiation)


Titre : Atonement (expiation)
Nom du réalisateur : Joe Wright
Année de sortie : 2007

Film à la fois dramatique, sentimental et historique.

Résumé :
Cécilia et Robbie sont des amis d’enfance, mais depuis quelque temps il y a une attirance entre eux. Cécilia, venant d’une famille aisé, et Robbie, fils de la gouvernante, vont se rapprocher sous les yeux de la petite sœur de Cécilia : Briony. Cette dernière, amoureuse de Robbie (comme une petite fille qui admire son voisin beaucoup plus vieux), va mal interpréter plusieurs éléments entre lui et sa sœur poussant même jusqu’à affirmer qu’il est un obsédé sexuelle. Alors lorsque sa cousine se fait violer Briony croit dure comme fer avoir vu Robbie. Cette accusation va le mener en prison et ensuite dans l’armée pour la deuxième guerre mondiale. Tout cela éloignera Cécilia et Robbie de corps, mais pas de pensé.

Split screen : aucun

Règle des tiers:
La règle des tiers est bien utilisé dans le film en particulier dans deux scène :

La première scène se situe à 1heure 17 minutes et 30 secondes lorsque Robbie rêve et revoie le passer de la guerre ainsi que de Cécilia on voit à l’écran un beau champ de coquelicot et sur la ligne des tiers on voit le personnage seul au milieu de ce champ de la fleur qui aujourd’hui est le signe que l’on n’oublie pas tous ceux qui ont perdu la vie durant la guerre. Beau clin d’œil du réalisateur!!!


La deuxième scène elle se situe à 1 :36 :56 elle représente Briony (lorsqu’elle est rendue infirmière de guerre) sur la première ligne des tiers juste à côté d’un rideau rouge. En fait elle sort de derrière ce rideau où elle a tenu la main d’un soldat français jusqu’à sa mort. Briony connaissait ce soldat pour l’avoir déjà vu étant jeune lors d’un voyage. Le soldat connaissait mieux sa sœur, mais fini par se rapeler d’elle. Elle quitte donc le défunt soldat en pleine tristesse d’être confronté à la mort et elle se rend compte que peut-être qu’elle ne pourrait jamais se faire pardonner si c’est le même sort qui est réservé à Robbie.

Entrée dans le champ :
Il y a une super belle entrée dans le champ à 1 :20 :20 lorsque la caméra filme (en panoramique horizontal) un couloir et que le troupeau d’infirmière marchant d’un pas rythmer derrière l’infirmière en chef entre dans le couloir pour de diriger vers un autre local de l’hôpital. Ces infirmières sont en formation et parmi eux se trouve Briony.

Sortie de champs :
Il y a bien sûr plusieurs sorties de champs dans le film, mais à mon avis la plus importante est vraiment celle qui se débute à 27 :07 et qui se fait progressivement sur une petite musique qui fait allusion à une réflexion du personnage de Robbie. En effet, pendant cette sortie de champ (qui se termine à 27 :22) Robbie réfléchit et réalise au moment où Briony quitte le champ de la caméra qu’il n’a pas donné la bonne lettre pour Cecilia. La petite Briony va lire la lettre et cela enclenche beaucoup de problèmes qui viendront par la suite.

Champ-contre-champ : 29.46
Contre champ important lors d’une conversation entre la petite Briony et la cousine qui se fera violer un peu plus tard dans le film. La cousine du nom  de Lola Quincey était venue parler à Briony d’une blessure que «ses frères» lui ont infligé. C’est à ce moment que Briony raconte ce qu’elle a lue venant de la lettre de Robbie destiné à Cecilia et va accuser l’homme de la gouvernante d’être un obséder sexuel, car elle est trop jeune pour saisir totalement ce qui se passe.

 Le hors champ : 1 :27 :39
Cette scène où le regard de Briony regarde autour d’elle d’un air désemparer est la scène où l’état d’urgence est sonné à l’hôpital où elle travaille, les soldats arrivent blesser et elle cherche désespérément un certain visage. On comprend qui elle cherche par une hallucination et  parce qu’elle prononce le nom de ce soldat. Scène vraiment bien réaliser puisqu’on comprend à quel point tout le monde a été blessé dans cette guerre autant les soldats que les infirmières qui voient horreur par-dessus horreur.

Profondeur de champ : 1 :41 :28
Scène d’après la guerre. Briony décide d’aller voir sa sœur à son appartement pour lui demander pardon, Robbie étant également là s’énerve qu’elle ose venir demander pardon. La profondeur de champ est assez visible puisque Robbie prend la place et que l’on aperçoit derrière Cecilia qui regarde la scène avant de calmer Robbie.

Plan séquence : 1 :05 :05 à 1 :10 :10
J’ai eu beau chercher un plan séquence meilleur que celui-ci il n’y en a pas. Il y a tellement de richesse dans ce plan qu’il ne peut passer sous silence. Exécution parfaite et si bouleversante. Robbie retrouve le reste de l’armée anglaise sur le bord de la mer. Une armée totalement laissé à elle-même ronger par le désespoir, personne ne sait s’ils vont retourner chez eux ou non. L’armé détruise leur propre moyen de locomotion et de défense comme les chevaux et les chars d’assaut. Robbie commence à se sentir mal.


Plan grand ensemble : 1 :54 :04 à 1 :54 :14
Robbie et Cecilia se retrouve enfin dans la maison blanche avec les cadres bleus tant parler et où Cécilia avait promis à Robbie qu’ils se retrouveraient à cet endroit lors de sa prochaine permission (elle lui a fait cette promesse lorsqu’ils se sont rencontrés à Londres dans un petit café et qu’elle a appris à Robbie qu’elle avait coupé les liens avec sa famille). Cette scène fait allusion au propos que Briony raconte en entrevue, mais je vous laisse découvrir la scène.


Plan d’ensemble : aucun

Plan moyen : 57 :09
Robbie se remémore Londres lorsqu’il a mangé avec Cecilia après la prison. Elle lui a donné la photo d’une maison en bois blanc avec les encadrements bleus. Cette maison était celle d’un ami qu’il leur prêterait à sa prochaine permission. Robbie repense à tout cela en regardant cette photo dans la brume du petit matin.


Plan américain : 1 :10 :58
Robbie cherche de l’eau, il vient de retrouver l’armée sur le bord de la plage. Il a soif et cherche quelque chose à boire, mais les soldats, arrivés avant, on déjà tout bu. On peut voir son équipement de soldat :  son casque est attaché à sa ceinture derrière son bras droit, il a son sac à dos ainsi que des pochettes à l’avant au niveau de la ceinture. Après avoir testé le robinet  à côté de lui, pour voir s’il restait de l’eau, il se relève et entend un film qui joue, il va aller voir.

Plan rapproché taille : 1 :02 :57
Ce plan présente un des camarades de guerre de Robbie en train de critiquer le système comme quoi ils se battaient dans un pays qui n’était même pas le leur et qu’il se «foutait» d’eux. Les trois camarades marchent afin de retrouver leur chemin ou leur bataillon au moment de cette scène.



Plan rapproché épaule : 1 :00 :40
Robbie vient de découvrir une classe entière de jeune fille coucher dans l’herbe tuées. Il fait cette découverte en allant récupérer les souliers de son camarade qui les a lancés puisqu’il était fatigué qu’elles lui fassent mal. On comprend bien que Robbie agit comme un père, un chef, pour ses camarades.



Gros plan : 28 :05
La petite Briony lit la lettre que Robbie lui a donnée pour sa sœur. Par contre, Robbie lui a donné la mauvaise lettre d’excuse. Il lui a donné la lettre qu’il avait faite pour lui, où il décrivait ses fantasmes. La bonne lettre était une excuse formelle et non cette déclaration d’amour vulgaire. Elle va mal interpréter les mots écrits et va penser qu’il est un obsédé sexuel.

Très gros plan : 49 :18
Ce très gros plan montre l’œil de la jeune Briony, lorsque Robbie se fait embarquer par la police suite à l’accusation énorme qu’elle lui a attribuée. Briony qui aimait secrètement Robbie au tout début du film semble tout de même se demander ce qu’elle vient de faire. On sent un peu d’émotivité dans cette scène, mais également de la détermination comme quoi elle ne regrette rien.

Plan subjectif : 41:52
Lors des recherches pour retrouver les jumeaux qui ont fui la maison Briony effectue ses recherches seule de son côté. Dans ce plan on se trouve à être les yeux de Briony qui cherche dans le noir avec sa lampe de poche. Par ce plan on va découvrir, presque en même temps elle, sa cousine violée.



Vue en plongée : 26:43
Cette vue montre la petite Briony qui discute avec Robbie. C’est dans cette scène que Robbie va lui donner la mauvaise lettre pour Cécilia et que l’imagination de la petite va s’emporter contre Robbie. Lors de cette scène, Briony est toujours un peu sous le charme de Robbie. Elle est donc représenté comme petite à ses côtés, impuissante devant son charme.

Vue en contre-plongée : 1 :15 :02
Ce choix de caméra est plutôt spécial parce que Robbie est filmer en contre plongé ce qui lui donne un air puissant, pourtant il est loin de cela. Au contraire, dans cette scène Robbie ne va vraiment pas bien. Il vient de dire à son camarade qu’il va aller à la maison blanche avec les encadrements bleu où il est censé rejoindre Cécilia, mais il divague. Son copain remarquant sa faiblesse et son manque de sommeil lui dit qu’ils y sont et le fait descendre dans les sous-terrains pour qu’il dorme un peu. Robbie n’était donc pas à son plus fort, ni imposant, dans cette vue en contre-plongé, mais bien au sommet de sa faiblesse.

Overhead shot : 3.29
Suite à un panoramique vertical on retrouve Cécilia et sa sœur Briony couché dans l’herbe à profiter du soleil. Briony ayant vue sa sœur plonger dans la fontaine presque nue devant Robbie (et qui croit que c’est ce dernier qui l’a obligé à le faire) parle de sa pièce de théâtre à sa sœur. Elle lui dit qu’elle s’inquiète et a peur que ce soit une mauvaise représentation. Leur conversation se termine par une question de Briony qui demande à sa sœur pourquoi elle ne parle pu à Robbie. Cécilia dément en disant qu’il ne fréquente pas les mêmes cercles et que c’est tout, mais qu’ils se parlent encore.

Panoramique horizontale : 1 :20 :10 à 1 :20 :31
Panoramique horizontale qui montre, dans les couloirs d’un hôpital, un groupe d’infirmières suivant la responsable d’un pas quasi militaire. La caméra filme un couloir vide bouge vers la gauche afin de filmer un autre couloir vide. C’est à ce moment que le cortège d’infirmière fait une entrée dans le champ. La caméra va les suivre jusqu’à ce qu’elles sortent par le premier corridor filmer au début de la scène.

Panoramique vertical : 3.18 à 3.29
Léon revient à la maison et Briony vient de terminer la pièce qu’elle veut présenter à son frère pour son accueil. Angoissé, elle va s’étendre dans l’herbe avec sa sœur Cécilia et lui fait part de ses angoisses. Briony était dans le château une seconde plus tôt alors la caméra filme le château avant de descendre en panorama vertical et de terminer sa course en overhead shot au-dessus des deux sœurs étendues dans l’herbe.

Travelling avant : 56.57 à 57.09
Le trio de soldat, dont fait partie Robbie, reste dormir dans une grange de France. Au petit matin Robbie est déjà sortie. La caméra part de l’intérieur de la grange et nous fait sortir tranquillement dans un travelling avant vers Robbie qui se remémore les souvenirs de Londres avec Cécilia et qui rêve à la maison où ils sont censé se retrouver.



Travelling arrière : 1.21.38 à 1.21.46
Briony Tallis est à l’hôpital en tant qu’infirmière de guerre. La veille un de ses patients à demander Briony à son réveil de chirurgie. Juste avant cette scène, où Briony se regarde dans une fenêtre afin d’oublier Briony et de faire place à Tallis, l’infirmière en chef la réprimande pour avoir donné son vrai nom à un patient. «Il n’y a pas de Briony, vous êtes Tallis, nurse Tallis c’est compris?» lui lance cette infirmière chef pour la ramener à l’ordre. Le travelling arrière se fait lorsque nurse Tallis se regarde dans une fenêtre en répétant qu’«il n’y a pas de Briony» comme pour s’effacer elle-même.

Travelling vertical : 47 :51 à 48 : 04
Robbie revient à la maison avec les deux jumeaux, il les a retrouvés. La police l’attendait suite à la déclaration de Briony. Cette dernière est partie se mettre au lit, mais ne dors pas le travelling vertical montre d’abord la tapisserie au mur et descend pour montrer une Briony penseuse.

Travelling latéral : 7 :53 à 7 :58
Court travelling latéral qui a une grande importance. Ce travelling réalise le passage entre le présent et le passé du film. En effet, alors que Briony vient de voir la scène de la fontaine (moment où sa sœur plonge  dans la fontaine presque nu devant Robbie) On voit dans ce travelling Cécilia qui court dans le bois avec un bouquet de fleurs et sèche. Ce travelling fait nous emmène du moment qu’on vient de voir à l’analepse qui va nous ramener jusqu’à ce qu’on vient de voir. L’analepse présenter ici nous fait voir un autre point de vue de l’histoire, pour comprendre réellement ce qui s’est passé. 

Travelling circulaire : aucun

Zoom avant : aucun                                     

Zoom arrière : aucun

Caméra à l’épaule : aucune




 
Critique du film

Excellent film traitant de la seconde guerre mondiale sans entrer dans les clichés de film historique sur ce sujet. Les comédiens sont excellents dans leur personnage s’en ai troublant. Les éléments sont amenés peu à peu et il y a un excellent montage. J’aime bien l’idée de montrer les deux revers de la médaille en retournant dans le temps pour montrer ce qui s’est dit et que le premier personnage n’avait pas compris. À mon avis ce film est un chef-d’œuvre tant au niveau des comédiens que de la réalisation et du montage. À voir absolument une fois dans une vie.