vendredi 19 avril 2013

Les disparus


Titre : Les disparus (version français de The Missing)
Réalisateur : Ron Howard
Date de parution : 2003

Synopsis :
Maggie habite le territoire du Nouveau-Mexique dans les années 1880. Elle a deux filles et est la guérisseuse du coin. Pour se faire soigner un individu demande à la voir et va chez elle. Quelle surprise pour Maggie de voir son père, qui l’a abandonné dans sa jeunesse, arrivé en indien. Maggie met donc rapidement son père à la porte et refuse son aide jusqu’à ce que son amant soit tué par un groupe d’indien qui ont également enlevé une de ses deux filles. Elle demande l’aide de son père pour retrouver sa fille, Lily, saine et sauf avant que les indiens traverse au Mexique avec elle et la vendent. Son père acceptera et payera cher pour retrouver sa famille.


Éléments du Western :

Époque :
Le film se déroule environ en 1885 soit vingt ans après la guerre de sécession et dans les années tant représenté par les américains dans leur western.

Lieux :
Le film se déroule au Nouveau-Mexique près de la frontière du Mexique.

Les paysages ouverts sont très valorisé :

Montagne/ prairie : 
Maggie habite avec sa famille dans les colines et les prairies. On peut bien voir le décor lorsque Brake part avec les filles pour aller marquer les veaux.

Désert :
La majorité du film se situe dans le désert puisque la traque des trafiqueur de femme ce fait dans le désert. Comme cette scène où Maggie, son père et Dot se sauve des trafiqueurs après que Dot les aie fait repérérer avec ses longues vues.

Canyon :
Après avoir découvert les photos et la caravane du photographe, Maggie, son père et Dot continue leur route pour rattraper les kidnapeurs. À l’entré du Canyon une tempête menace mais ils n’ont pas le choix de le traverser s’ils veulent une chance de les ratrapper.

Le petit village :
Après avoir découvert les corps dans le bois et appris que sa fille était kidnappée, Maggie se rend au village (ville à une rue) où les bâtiments représente également bien le style western.

Saloon : Absent
Fort militaire : Absent

Personnages 

Le vagabond solitaire semble en partit interpêté par le père de Maggie qui semble toujours avoir voyager seul et l’indien qui vient les aider dans le film mentionne que le père n’a jamais rester en place.

Les indiens : sont présents en panopli puisque ceux qui enlève les femmes sont des indiens (pour la majeur partie)

Les justiciers : Au départ, le justicier c’est Brake qui semble faire régler l’ordre autour de la maison de Maggie, mais lorsque celle-ci commence à sortir de chez elle, on découvre qui est le shériff et part la suite on rencontre d’autre justicier assermenté à d’autre mandat.

Le(s) hors-la-loi : Personnellement je considère que toute la troupe de kidnappeur sont des hors-la-loi. Ils sont recherchés par la police, font du trafic humain et n’ont pas peur de tués ce qui se met sur leur chemin.

La femme : Ce film aborde deux personnalité de la femme des films western. La femme objet par le trafic de celle-ci et la mère admirable qui tente de sauver sa fille quitte à prendre les armes et confronter l’homme.


Les accessoires

Fusils et armes blanche :
Plusieurs scène de combat ont lieu dans le film il y a donc plusieurs armes blanche et fusil. Par exemple, lorsque Maggie a réussit à libérer les femmes et qu’ils sont tous au sommet du canyon et que les ennemies attaquent. Le Grand-père utilise un fusil pour les tenir à l’écart et un peu plus tard il utilise un couteau pour le planter dans le dos du sorcier.








Les outils :
Lorsque Lily tente de protèger le bébé d’une des prisonnières les gardes la batte et l’un deux utilise un fouet.

Le cheval :
Très utilisé dans le film puisqu’il y a beaucoup de déplacement et que ceux-ci se réalise uniquement en cheval. Il n’a par contre pas l’aspect du meilleur compagnon et n’ont pas l’importance aussi grande que dans d’autres film.


Les thèmes

Le film respecte bien les thèmes du Western :

Les déplacements et la quête de vengeance est très présent, mais aussi la lutte pour la liberté (de la part de Lily) .

Par contre il n’y a pas de caractéristiques techniques apparent et typique du western comme le plan américain et le très gros plan.

lundi 15 avril 2013

Péplum - Le film 300


Titre: 300
Réalisateur: Zack Snyder
Année: 2007

Synopsis: Léonidas est roi de Sparte lorsqu'un messager Perse vient lui annoncer que la Perse veut prendre possession de son territoire. Léonidas décide qu'il ne se laissera pas voler son territoire et part, malgré les interdictions des Éphores, avec 300 des meilleurs soldats spartiates. Les Spartiates auront la chance de montrer leur courage et leurs talents de soldat. Cette guerre enclenchera, malgré l'échec, une suite de guerre.

Péplum

Lieux

Le film se déroule aux Thermopyles près de la cité de Sparte. La confrontation est entre les spartiates et les perses.

Grands espaces : Presque que toutes les confrontations entre les Spartiates et les Perses se déroulent dans les grands espaces près de la mer. Par exemple, lorsque l’armée Spartiate reçoit la panoplie de flèche envoyé par les Perse.


Palais :
Les bâtiments de la ville de Sparte ont tous un peu l’air d’un palais.

Temples :
Le sanctuaire des Éphores à un palais est comme le temple de la ville où on va demander aux dieux nos faveurs.

Personnages

Historiques : Léonidas dans le film est en fait Léonidas 1er de Sparte personnage historique qui a réellement mené la bataille de Thermopyles et est mort au combat.

Bibliques : Il n’y a pas de personnages biblique uniquement historique.

Mythologique : sans vraiment les nommer Léonidas va questionner les Éphores pour avoir l’appui et l’avis des dieux.

Caractéristiques

Nombreux figurants : Lorsque les Spartiates arrivent près de la mer et qu’il voit l’armée Perce sur la plage, il y a un nombre démesuré de soldat Perse.

Grande mise en scène : Chaque bataille est de grande mise en scène, il y a toujours beaucoup de soldat et d’action. Particulièrement la bataille contre les immortelles.

Plan d'ensemble :   Il y en a plusieurs dans le film puisque plusieurs scène sont sur le bord de l’eau  et ils ont décidé de bien montrer ce décor.

Trucage démesuré : Lorsque les Perse attaquent il y a clairement un trucage au niveau du nombre de soldat qui arrive et lors des scènes de combats (voir image précédente).


Critique:
 J'ai bien aimé ce film et il est d'autant plus impressionnant lorsqu'on sait qu'il est entièrement filmé sur fond vert et que tout les effets sont ajouté par ordinateur. L'histoire est bien rendu et la transformation de la BD est excellente. Cette bataille est historique et le film lui rend hommage.

mardi 26 mars 2013

Memento


Titre: Memento
Réalisateur: Christopher Nolan
Date de parution: 2000

SYNOPSIS:
MementoLéonard cherche désespérément à venger sa femme violée et tuée par un certain John G. alors qu’il l’a regardait mourir. Seul problème, depuis l’accident il ne peut plus mémoriser de nouveau souvenir et ne se souvient donc pas des gens qu’il rencontre ni des éléments qu’il découvre. Pour s’en rappeler, il doit absolument tout écrire et les éléments qu’il juge d’importance capitale il se les tatous. Voilà, par contre, que certain semble vouloir abuser de ses pertes de mémoire, qui croire, qui ne pas croire il est difficile de savoir lorsqu’on ne se souvient de rien. Est-ce que le tueur est encore en vie? Qui est ce Teddy qui semble être son ami? Et Natalie est-elle bonne ou méchante? Aucune note, sa devrait être bien sinon qu’est-il écrit?

THÈMES ABORDÉS


Le crime 
Tout le récit se déroule autour du crime de base : le viol de la femme de Léonard, s’ajoute à cela un crime que léonard montre en photo assez tôt dans le film mais qu’on connait qu’à la fin. Le meurtre de Jimmy, tué par Léonard comme étant John G. Tout le film est également alimenté par ce thème omniprésent : le crime doit être vengé par le crime. C’est la quête du film.

La ville
Le film se déroule plus dans un petit village, ce thème n’est donc pas un thème très présent dans le film.

La nuit 
Bien qu’il y ait quelque scène de nuit ce n’est pas un élément primordial au film. On a plutôt l’impression que tout se déroule de jour, mais dans une atmosphère sombre.

La cupidité
Semble omniprésente puisque tout le film Léonard est cupide de vengeance

Morale ambivalente 
La morale du policier Teddy est plus ou moins bonne. Il utilise Léonard pour tuer des tueurs en lui faisant croire que ceux-ci sont tous l’homme qu’il recherche, alors qu’il a déjà tué cet homme. Bien qu’il fasse cela pour soulager L.éonard pensant qu’il s’en souviendra une bonne fois, il est immoral pour un policier de camoufler des meurtres ainsi en exploitant le handicap de Léonard.

Sadisme
Pas présent dans le film

Érotisme
Autre que la mention de l’escorte que Léonard paie pour refaire ce que sa femme a fait lorsqu’elle est morte, pour retrouver la mémoire, ainsi que quelque scène de réveil où il est accompagné dans le lit, il n’y a pas d’érotisme dans ce film.

Pessimisme
Léonard ne semble pas très optimisme autre pour le fait qu’il tuera un jour le violeur qu’il croit aussi meurtrier. Le film entier porte un caractère pessimisme que ce soit lorsque le narrateur parle d’une voix grave qui ne porte pas grand espoir ou lorsque Léonard découvre de nouveau éléments.

LES PERSONNAGES


Être sombre
Léonard est un être sombre il a commis plusieurs meurtres et est hanté par le passé qui active en lui un désir de vengeance intense.

Le fardeau
Il est présent et quel fardeau, se sentant coupable de la mort de sa femme Léonard invente une histoire qui déforme la réalité et crée un désir de vengeance en lui.

Quête de la vérité
Ce n’est pas une quête de la vérité, car la vengeance efface ce désir de vérité.

Le Traqué 
Absent du film Léonard traque John G. et n’est pas vraiment traqué.

Détective privé
Ancien détective pour une compagnie d’assurance, c’est ce que Léonard crois qu’il était dans son passé. Mais autrement le vrai détective est Teddy qui enquêtait sur la mort de la femme de Léonard.

Tueur à gage
Non présent dans le film, malgré les meurtres

Flic corrompu
Par une histoire oui, car à vouloir trop aider Léonard, Teddy devient un flic corrompu par une histoire qui ferme donc les yeux sur les meurtres commis par Léonard.

Perdant masochiste
Non présent dans le film

Femme Fatale
Natalie pourrait être perçu comme la femme fatale, en parti, puisqu’elle déconcentre Léonard de sa quête avec tous ses attributs, elle le manipule également et profites de son handicap pour le monter contre Teddy.

Le personnage principal
Le personnage principal est typique d’un film noir. Il a perdu la mémoire et cherche qui il était, il cherche la vérité sur le violeur de sa femme et pour rien oublier il se tatou le corps. Il fait sa propre enquête disant que la police ne fera rien. Il a tué sa femme sans s’en rappeler, car après le viol elle était encore vivante.

CARACTÉRISTIQUE STYLISTIQUE

Éclairage clair-obscur
Inutilisé dans le film

Angle de caméra
Aucun angle révélateur du genre cinématographique

Voix off
Largement utilisé dans le film, chaque fois qu’il se remémore des éléments, des flash-back ou Sammy (le personnage dans qui il interpose son histoire).

Intrigue complexe
Intrigue complexe autour de l’histoire de la femme de Léonard et du violeur/ meurtrier qui occupe tout le film. Au final, l’intrigue est révélé et il n’y a pas grande intrigue lorsqu’on connais la fin, mais lors du film l’intrigue est omniprésente tout le reste du film.

Flash-back
Très fréquent, un exemple lorsqu’il revoit la scène d’où il a perdu la mémoire et que sa femme s’est fait violer.

Huis clos oppressif
Plusieurs scène se déroule dans des espace clos : l’assemblage du puzzle dans la chambre d’hôtel, la rencontre de Natalie dans un petit bar miteux, l’obtention d’information dans la maison de Natalie, le meurtre de Jimmy dans la maison abandonné.

Cynisme expéditif du dialogue
La dernière conversation entre Teddy et Léonard (où Teddy dit à Léonard qu’il a déjà tué John G. et qu’il ne s’en rappel pas, mais qu’il lui a trouvé d’autre John G. à tuer) est empreinte de cynisme.


Critique
J’ai bien apprécié la temporalité linéaire brisé par le film qui nous mélange entre présent, passé et peut-être bien futur. Ce mélange d’idée, de flash-back, de souvenir, de faux souvenir vient mélanger le spectateur, mais enrichie grandement l’originalité du film. Le film est riche en élément même si il se concentre sur quelque heures seulement il n’y a pas un grand délai entre tous les éléments du film. Je crois qu’il est extrêmement bien réalisé et qu’on a su apporter les éléments de façon ingénieuse et la révélation de la fin n’est pas prévisible, elle surprend.

lundi 25 mars 2013

Ingénieux



Titre : Ingénieux (version française de Ingenious)
Réalisateur : Jeff Balsmeyer
Année de parution : 2009
Genre : Comédie dramatique







Synopsis :
Deux hommes se sont lancé en affaire, ils fabriquent des objets divers, leur dernière invention : la montre animée. Bien que leur rêve soit d’être riche ils sont loin du compte et doivent fermer l’entreprise. Chacun sur son côté ils s’ennuient du temps où ils étaient leur propre patron, particulièrement l’inventeur des gadgets qui touche le fond tout en continuant de créer plein de choses avec l’espoir qu’il trouvera l’invention qui changera sa vie. C’est en débouchant une bonne bière qu’il la trouve et voilà son invention révolutionnaire qui naît et qui le rend millionnaire : l’ouvre bouteille parlant.

Critique :
Basé sur une histoire vraie le film est le rêve américain en personne. L’homme qui était au bas de l’échelle sans argent ni idée devient le créateur d’une des inventions les plus vendus dans le monde et du même fait millionnaire. Bien que romancé j’ai bien apprécié ce film, il illustre un peu le même processus que l’artiste en création : la recherche d’idée, l’isolement, l’obsession que cette idée, pas encore née, apporte. Bien que sans doute exagéré dans la stupidité des deux hommes ce film conserve une certaine base réaliste qui fait que le film n’est pas trop exagéré. Par contre, il ne faut pas s’attendre à une fin très finale au contraire le film se finit  avec une non-fin presque agaçante. il faut par contre souligné le très bon jeu des acteurs qui rendent l'émotion à la perfection.

Crooked Arrow : La ligue des Braves



Titre: Crooked Arrow : La ligue des Braves
Réalisateur : Steve Rash
Date de parution : 2012
Genre : Drame Sportif







Synopsis:
La crosse est un sport populaire aux États-Unis, mais d’où vient-elle? Du peuple amérindien. Ce film aborde ce peuple qui tente de reconquérir leur sport. Le propriétaire du casino, qui veut agrandir ses territoires, se voit dans l’obligation d’entraîner l’équipe locale pour retrouver la flamme de la crosse. Lui-même a arrêté ce sport pour se consacrer à sa carrière d’homme d’affaires, ayant du même coup perdu la flamme de sa patrie, son père l’oblige donc à entraîner l’équipe pour qu’il refasse les liens avec la nature. C’est la condition à l’obtention des terres qu’il demande au conseil de la tribut pour agrandir son casino. À travers cette équipe scolaire amérindienne, la crosse sera finalement la fierté de ce peuple qui depuis quelques années perde leurs parties, le nouvel entraîneur changera la donne en redonnant l’essence de ce sport (qui coule dans leurs veines) aux jeunes athlètes.

Critique :
Ce film est très romancé et prévisible. Une fin à la «ils vécurent heureux jusqu’à la fin des temps» vient terminer cette histoire qui a pourtant du potentiel, mais qui au final a mal été exploité. Point fort de ce film : la juxtaposition des ancêtres courant dans les bois et des actuels montrant que dans leurs veines coule l’origine du sport sans même le dire. Point faible : la romance ajoutée à l’histoire, le fla arrangé avec le gars des vues. Le film aurait tout à son intérêt de moins romancé et de livrer l’histoire telle qu’elle est plutôt que d’ajouter toute ces «coïncidences» prévisibles à la Hollywoodienne. Autrement le fond de l’histoire est très intéressant, mais mal livré.


jeudi 14 mars 2013

Fantastique, expressionisme, metropolis, tout en un


Description de cette image, également commentée ci-après
Réalisateur : Fritz Lang
Date de sortie : 1927
Synopsis :
Metropolis est la ville de Joh Fredersen il y règle une hiérarchie sociale très contrastée : la haute et la basse ville. Dans la basse ville les ouvriers surexploités travail comme des aliénés et dans la haute ville les riches se payent une belle vie. Cette hiérarchie sera bousculée par la rencontre entre Freder Fredersen, fils de Joh, et Maria, fille d’ouvrier qui est venue montrer la haute ville aux enfants de son monde. Freder descendra dans la basse ville et décidera d’aider ces gens alors que son père tentera de les anéantir. Une fausse Maria créé avec le robot d’un scientifique aidera Joh à révolter le peuple ouvrier qui s’autodétruira sans s’en rendre compte. Par chance, Freder et Maria sauveront les enfants d’ouvriers et Freder reliera la main de son père à celles des ouvriers.

Les éléments du fantastique :
Au départ, je doutais de l’aspect fantastique du film pourtant après un certain moment on commence à y voir plus claire.
                Les personnages :

Le premier personnage fantastique du film est à mon avis Moloch le dieu-démon des ouvriers qui avale les ouvriers.  


Le savant fou qui crée un être machine qui passera proche de détruire la ville

L’être-machine, création de l’homme elle est loin d’être hideuse physiquement, mais psychologiquement c’est un monstre créé pour détruire la basse ville, elle finira brûlée sur un bucher accusé d’être une sorcière.

Les Lieux :
Les sous terrains : Il sont la basse ville, la majorité de l’action ce déroule dans ces sous terrains. Il y a deux types de sous terrain le sous terrain de la ville (ou on retrouve les machines) et les catacombes, endroit beaucoup plus clos où la rebellion des ouvriers se prépare.

Thème :
 Lutte entre le bien et le mal résultant de la confrontation entre le père et le fils, les ouvriers et Joh et de Maria contre l’être machine (par les idéologie)
Aspect Technique :
Le son est surment un des facteurs qui au départ est bien installé comme fantastique. Rappelant la musique de suspense horreur, elle intrigue et m’a fait continuer le film pour voir si il y avais d’autres élément fantastique.

Critique
Agréablement suprise par ce film. Je l’ai commencé sans trop d’attente je me disais un film noir et blanc de 180 minutes et muet… Mais finalement j’ai bien aimer l’histoire au penchant socialiste ou marxiste. Histoire qui se développe, oui sur une bonne longueur de film mais nécessaire, de façon fluide (si on enlève les endroits où les personnages parlent et qu’aucun carton vient nous dire ce qui c’est dit alors qu’on change de scène et que les paroles semblaient importantes). Le film est bien stucturé, bien qu’il ne soit peut-être pas le meilleur film fantastique pour illustrer les éléments du fantastisque il est un excellent film du courant expresionnisme allemand. Il est classé chef d’œuvre par médiafilm et je ne saurais lui accorder une note inférieur particulièrement lorsque l’on pense à l’année où se film à été réaliser on peut dire qu’il est très impresionnant pour son époque. 

lundi 18 février 2013

Les légendes du cinéma Russe


Dziga Vertov est né en 1894 sous le nom de Denis Kafman. Il est mort en 1954 après une grande carrière dans le monde du cinéma et une notoriété incontestable dans le domaine. Il sera l’un des premiers à expérimenter les images dans différents mouvements et à les assembler par la suite dans un montage méticuleux. Selon sa théorie, la caméra est  un produit dérivé de l’œil, mais plus développé. Il se servait donc du « cinéma-œil » afin de prendre une image du monde sur l’instant. Il avait comme but de rendre actif et créative l’écoute du spectateur en utilisant la suggestion grâce au montage. Son travail acharné de l’époque était tellement futuriste qu’il est encore considéré comme un chef d’œuvre de nos jours. On lui doit notamment Kino-GlazL’Homme à la caméraTrois chants sur LénineLa symphonie du DonbassEnthousiasme et bien d’autres encore.

Lev Kulechov est né en 1899 en Russie. Il fût un réalisateur, scénariste, acteur et décorateur. C’est en 1917 qu’il réalise son premier film, le Projet de l’ingénieur Pright, qui contient une première chez le Russes : des images principalement créé et travaillé au montage. Ce théoricien cherchait à montrer l’importance du montage dans un film. Il expérimente ce dernier de diverse façon afin de trouver les « lois cinématographiques » du genre. On lui doit la théorie de « l’effet Kulechov ». D’après une expérience durant laquelle on mettait l’image d’un homme devant trois autres images, l’expression de l’acteur semblait montrer trois émotions différentes alors qu’il ne s’agissait que de la même séquence. Ainsi le montage serait la partie la plus importante d’un film, car c’est le travail des images qui vient suggérer l’histoire au spectateur. Cette théorie place donc le jeu de l’acteur au dernier rôle de l’importance dans un film. Ce grand du cinéma s’éteindra en 1970 suite à la réalisation d’une vingtaine de film.

Sergeï Mikhaïlovitch Eisenstein est un cinéaste russe né en 1898. Il a commencé sa carrière en 1923 avec un petit film burlesque Le Journal de Gloumov et en publiant, au cours de la même année, ses premiers écrits théoriques sur le « montage-attraction ». Par la suite, cet homme passera maître dans l’art du montage et sera célèbre grâce à ces quelques films marquant tel Le Cuirassé de Potemkine. Dans un contexte de révolution, si Dziga Vertov se battait en montrant le monde avec son « ciné-œil »; Eisenstain répondait avec son « ciné-poing » en agissant. Plusieurs de ses œuvres, mélange de fiction et de réalité, avaient pour but de dénoncer des situations et des films comme La GrèveLe Cuirassé de Potemkine ou Octobre en sont de bons exemples. Ce grand du cinéma russe est décédé en 1948, mais on lui rend encore hommage dans divers films de nos jours.

mardi 12 février 2013

Le burlesque Parlant

Pour faire suite à la dernière publication celle-ci traitera également du burlesque, mais parlant cette fois. En effet le burlesque, tout comme le cinéma a vieillit et évolué passant du muet au parlant. Il est également encore présent dans certains films.

C'est ainsi que j'aborderai le film Les Vacances de Mr. Bean héro culte de mon enfance.

Titre: Les Vacances de Mr.Bean
Année de parution: 2007
Réalisateur: Steve Bendelac

Synopsis:
Mr. Bean a gagné une caméra et un voyage à Cannes, il s'en va donc en France où pour immortaliser son embarquement dans le train demande à un homme de le filmer. Après plusieurs reprise Mr. Bean a la scène qu'il désirait, embarque dans le train, mais l'homme qui le filmait rate le train. Cet homme est nul autre qu'un des jury pour le festival de Cannes et son fils est seul dans le train. Mr. Bean décidera d'aller reconduire le jeune homme à son père, mais on l'accuse rapidement de Kidnapping. Sa maladresse le mènera à plusieurs mésaventures.

Caractéristique du burlesque

Jeu physique:
La mimique chez Mr.Bean est omniprésente. Le personnage ayant de la difficulté à s'exprimer communique énormément par ses expression du visage qui sont souvent très comique.

Rapidité des mouvements:
Il n'y a pas vraiment de mouvement rapide qui apporte le rire dans ce film Mr. Bean étant relativement lent.

Bastonnade:
Mr. Bean a perdu le gamin en tentant de récupérer son ticket d'autobus parti avec une poule. Il se retrouve dans un restaurant avec Sabine une jeune actrice qui se dirige vers Cannes et voilà que le gamin y est aussi arriver avec un groupe de musicien voyageant en westfalia. Le gamin ainsi que chaque membre du groupe giflera chacun leur tour Mr. Bean un peu comme une salutation, douleureuse.

Chute corporelle:
Alors que Mr. Bean vient de trafiquer le film d'un réalisateur plus que narcissique il tombe en bas de la cabine de projection pour fuir le réalisateur qui veut attraper  celui qu'il tient responsable de ce soit disant massacre de film qui au final ne le rendra que meilleur.

La nourriture:
Un passage particulièrement comique du film se déroule dans le restaurant «le train bleu» à la gare. Mr. Bean accepte l'assiette de fruit de mer que le serveur propose, sans même comprendre ce qu'il lui a proposé, et se retrouve avec une assiette de moule et de langoustine. Puisque le serveur le regarde manger Mr. Bean fait semblant de manger les moules mais au fond il les verse dans  sa serviette qu'il a au cou. Il finira par vider sa serviette dans la bourse de sa voisine et se sauvera juste avant qu'elle le découvre en répondant à son cellulaire.

Gag:
Alors que Mr.Bean veut acheter quelque chose dans une machine distributrice de la gare sa cravate entre dans la fente à billet. Il se liberera juste à temps pour voir son train lui filler sous le nez.

Slapstick:
Il n'y en a pas

Running gag:
Mr. Bean fait du pouce sur le bord d'une rue où il n'y a pas beaucoup d'auto qui circule et tombe sur une cabane de bois il décide de regarder ce qu'elle contient et reste enfermé à l'intérieur un cour laps de temps. Cour laps de temps qui permet à 4 voitures de passer une après l'autre alors qu'il n'y avait personne depuis un petit bout. Parmi ces voitures la westfalia avec le gamin à l'intérieur et l'autobus qu'il était senser prendre.

Keystone cops:
Ici je parlerais plutôt d'agent de sécurité plus que de police. En effet, les agents de sécurité retrouvé sur le terrain du festival de Cannes ne sont point représenter comme intelligent. Ils sont niais et se font avoir très facilement.

Critique
Ce film n'est pas un des meilleurs de la saga Mr. Bean. Il n'y a pas de gag marquant comme dans certains autres film avec le personnage. Par contre, Mr. bean reste Mr. Bean et ce film reste un bon divertissement mais sans plus. Je conseil plutôt d'écouter le film Bean plutôt que Les Vacances de Mr. Bean si vous désirez découvrir cet univers.

jeudi 7 février 2013

Le Burlesque



 «Ce n’est pas la réalité qui compte dans un film mais ce que l’imagination peut en faire.» - Charles Chaplin

C’est avec cette phrase célèbre de cet acteur du cinéma encore plus célèbre que débute cette nouvelle session de cinéma et le burlesque est à l’honneur.

Voici pour débuter la filmographie de ce personnage burlesque que j’affectionne particulièrement.
Filmographie
Le Kid (1921)
L’opinion Publique (1923)
La ruée vers l’or (1925)
Le Cirque (1928)
Les Lumières de la Ville (1931)
Les Temps Modernes (1936)
Le Grand Dictateur (1940)
Monsieur Verdoux (1947)
Les Feux de la Rampe (1952)
Un Roi à New York (1957)
La Comtesse de Hong Kong (1966)

Synopsis
Pour cette publication j’ai écouté Les temps modernes, film ou le personnage de Charlot travail (au départ) dans une usine. Rapidement l’aliénation du travail le gagnera et il se retrouvera sans emploi. En ramassant un banal drapeau dans la rue le personnage sera jeté en prison sous prétexte qu’il est à la tête d’une manifestation. Au fil des maladresses de Charlot celui-ci sort de prison avec une mention d’excellence, tombe en amour et recherche du boulot. Charles Chaplin manie le burlesque en critiquant et en donnant à son personnage une naïveté attachante qui le met et le sort sans cesse du pétrin.

Le Burlesque dans le film
Rapidité des mouvements : Chaplin, représentant Charlot dans une usine, caricature le travail en usine par la rapidité de son personnage. En effet, Charlot sert les écrous à un rythme effarant qui devient très comique avec la gestuel de Charlot.

Chutes corporelle : Une chute corporelle qui m’a particulièrement marqué est lorsque Charlot est dans la voiture de police avec sa «dulcinée» et qu’ils s’enfuient en emmenant dans leur chute le policier qui surveillait la porte de la camionnette de police. Cette scène est particulière comique d’autant plus que lorsqu’ils se réveillent Charlot prend la matraque du policier et l’assomme avec pour pouvoir s’enfuir.

La nourriture : Il arrive régulièrement que la nourriture soit au centre de la comédie. Un extrait très évocateur et très connu est lorsqu’un marchand demande de faire une démonstration de sa machine à nourrir les employer et que c’est Charlot le cobaye. La machine se détraque et lui renverse de la soupe dessus, lui engouffre des écrous dans la bouche, lui «brosse» la moustache avec un maïs qui tourne a une grande vitesse et le classique lui étampe le crémage d’une tarte à la figure.

Gag : J’aimerais souligner deux gags qui rendent le film totalement absurde. Le premier est lorsque Charlot travail à l’usine (au début) et qu’il devient fou il se retrouve dans le système d’engrenage et il sert tous les écrous qu’il voit. Ce gag du personnage pris dans les écrous qui revient en un morceau lorsqu’on fait marche arrière réapparaît lorsque Charlot retourne travailler à l’usine et qu’il bloque son patron dans les engrenages.
Le deuxième gag est totalement absurde. Lorsque Charlot conte à sa «dulcinée» comment ils seraient bien dans une petite maison ensemble, Charlot ouvre la porte siffle et la vache arrive lui donne son lait et repart. Très subtile comme élément, mais très absurde et comique.

Slapstick : Charlot vient de retourner à l’usine et elle referme encore ses portes. À la sortie les policiers dispersent les travailleurs et un policier donne des petits coups très rapide à Charlot qui en quittant les lieux mettre son pied sur une planche qui lancera une brique à la tête d’un autre policier.

Running Gag : Charlot est aliéné il sert tous ce qui ressemble à des écrous y compris les boutons de la secrétaire, les nez de ses collègues et même il court après une dame dans la rue qui a des boutons en écrous sur sa poitrine.

Critique
J'ai apprécié ce film, il faut dire que le personnage de Charlot est un de mes personnages préférés de l'histoire du cinéma par sa maladresse si attachante et ce côté maladroit qui le met sans cesse dans le pétrin. J'ai bien aimé également la critique adresser à l'air de l'industrialisation. Bien que muet, ce film a communiqué son message et en est d'autant plus interréssant. Il faut absolument voir ce film ou un film de Chaplin pour bien comprendre et connaître l'histoire du cinéma mais également l'histoire des sujets sociaux souvent exploité avec Charlot.