mardi 26 mars 2013

Memento


Titre: Memento
Réalisateur: Christopher Nolan
Date de parution: 2000

SYNOPSIS:
MementoLéonard cherche désespérément à venger sa femme violée et tuée par un certain John G. alors qu’il l’a regardait mourir. Seul problème, depuis l’accident il ne peut plus mémoriser de nouveau souvenir et ne se souvient donc pas des gens qu’il rencontre ni des éléments qu’il découvre. Pour s’en rappeler, il doit absolument tout écrire et les éléments qu’il juge d’importance capitale il se les tatous. Voilà, par contre, que certain semble vouloir abuser de ses pertes de mémoire, qui croire, qui ne pas croire il est difficile de savoir lorsqu’on ne se souvient de rien. Est-ce que le tueur est encore en vie? Qui est ce Teddy qui semble être son ami? Et Natalie est-elle bonne ou méchante? Aucune note, sa devrait être bien sinon qu’est-il écrit?

THÈMES ABORDÉS


Le crime 
Tout le récit se déroule autour du crime de base : le viol de la femme de Léonard, s’ajoute à cela un crime que léonard montre en photo assez tôt dans le film mais qu’on connait qu’à la fin. Le meurtre de Jimmy, tué par Léonard comme étant John G. Tout le film est également alimenté par ce thème omniprésent : le crime doit être vengé par le crime. C’est la quête du film.

La ville
Le film se déroule plus dans un petit village, ce thème n’est donc pas un thème très présent dans le film.

La nuit 
Bien qu’il y ait quelque scène de nuit ce n’est pas un élément primordial au film. On a plutôt l’impression que tout se déroule de jour, mais dans une atmosphère sombre.

La cupidité
Semble omniprésente puisque tout le film Léonard est cupide de vengeance

Morale ambivalente 
La morale du policier Teddy est plus ou moins bonne. Il utilise Léonard pour tuer des tueurs en lui faisant croire que ceux-ci sont tous l’homme qu’il recherche, alors qu’il a déjà tué cet homme. Bien qu’il fasse cela pour soulager L.éonard pensant qu’il s’en souviendra une bonne fois, il est immoral pour un policier de camoufler des meurtres ainsi en exploitant le handicap de Léonard.

Sadisme
Pas présent dans le film

Érotisme
Autre que la mention de l’escorte que Léonard paie pour refaire ce que sa femme a fait lorsqu’elle est morte, pour retrouver la mémoire, ainsi que quelque scène de réveil où il est accompagné dans le lit, il n’y a pas d’érotisme dans ce film.

Pessimisme
Léonard ne semble pas très optimisme autre pour le fait qu’il tuera un jour le violeur qu’il croit aussi meurtrier. Le film entier porte un caractère pessimisme que ce soit lorsque le narrateur parle d’une voix grave qui ne porte pas grand espoir ou lorsque Léonard découvre de nouveau éléments.

LES PERSONNAGES


Être sombre
Léonard est un être sombre il a commis plusieurs meurtres et est hanté par le passé qui active en lui un désir de vengeance intense.

Le fardeau
Il est présent et quel fardeau, se sentant coupable de la mort de sa femme Léonard invente une histoire qui déforme la réalité et crée un désir de vengeance en lui.

Quête de la vérité
Ce n’est pas une quête de la vérité, car la vengeance efface ce désir de vérité.

Le Traqué 
Absent du film Léonard traque John G. et n’est pas vraiment traqué.

Détective privé
Ancien détective pour une compagnie d’assurance, c’est ce que Léonard crois qu’il était dans son passé. Mais autrement le vrai détective est Teddy qui enquêtait sur la mort de la femme de Léonard.

Tueur à gage
Non présent dans le film, malgré les meurtres

Flic corrompu
Par une histoire oui, car à vouloir trop aider Léonard, Teddy devient un flic corrompu par une histoire qui ferme donc les yeux sur les meurtres commis par Léonard.

Perdant masochiste
Non présent dans le film

Femme Fatale
Natalie pourrait être perçu comme la femme fatale, en parti, puisqu’elle déconcentre Léonard de sa quête avec tous ses attributs, elle le manipule également et profites de son handicap pour le monter contre Teddy.

Le personnage principal
Le personnage principal est typique d’un film noir. Il a perdu la mémoire et cherche qui il était, il cherche la vérité sur le violeur de sa femme et pour rien oublier il se tatou le corps. Il fait sa propre enquête disant que la police ne fera rien. Il a tué sa femme sans s’en rappeler, car après le viol elle était encore vivante.

CARACTÉRISTIQUE STYLISTIQUE

Éclairage clair-obscur
Inutilisé dans le film

Angle de caméra
Aucun angle révélateur du genre cinématographique

Voix off
Largement utilisé dans le film, chaque fois qu’il se remémore des éléments, des flash-back ou Sammy (le personnage dans qui il interpose son histoire).

Intrigue complexe
Intrigue complexe autour de l’histoire de la femme de Léonard et du violeur/ meurtrier qui occupe tout le film. Au final, l’intrigue est révélé et il n’y a pas grande intrigue lorsqu’on connais la fin, mais lors du film l’intrigue est omniprésente tout le reste du film.

Flash-back
Très fréquent, un exemple lorsqu’il revoit la scène d’où il a perdu la mémoire et que sa femme s’est fait violer.

Huis clos oppressif
Plusieurs scène se déroule dans des espace clos : l’assemblage du puzzle dans la chambre d’hôtel, la rencontre de Natalie dans un petit bar miteux, l’obtention d’information dans la maison de Natalie, le meurtre de Jimmy dans la maison abandonné.

Cynisme expéditif du dialogue
La dernière conversation entre Teddy et Léonard (où Teddy dit à Léonard qu’il a déjà tué John G. et qu’il ne s’en rappel pas, mais qu’il lui a trouvé d’autre John G. à tuer) est empreinte de cynisme.


Critique
J’ai bien apprécié la temporalité linéaire brisé par le film qui nous mélange entre présent, passé et peut-être bien futur. Ce mélange d’idée, de flash-back, de souvenir, de faux souvenir vient mélanger le spectateur, mais enrichie grandement l’originalité du film. Le film est riche en élément même si il se concentre sur quelque heures seulement il n’y a pas un grand délai entre tous les éléments du film. Je crois qu’il est extrêmement bien réalisé et qu’on a su apporter les éléments de façon ingénieuse et la révélation de la fin n’est pas prévisible, elle surprend.

lundi 25 mars 2013

Ingénieux



Titre : Ingénieux (version française de Ingenious)
Réalisateur : Jeff Balsmeyer
Année de parution : 2009
Genre : Comédie dramatique







Synopsis :
Deux hommes se sont lancé en affaire, ils fabriquent des objets divers, leur dernière invention : la montre animée. Bien que leur rêve soit d’être riche ils sont loin du compte et doivent fermer l’entreprise. Chacun sur son côté ils s’ennuient du temps où ils étaient leur propre patron, particulièrement l’inventeur des gadgets qui touche le fond tout en continuant de créer plein de choses avec l’espoir qu’il trouvera l’invention qui changera sa vie. C’est en débouchant une bonne bière qu’il la trouve et voilà son invention révolutionnaire qui naît et qui le rend millionnaire : l’ouvre bouteille parlant.

Critique :
Basé sur une histoire vraie le film est le rêve américain en personne. L’homme qui était au bas de l’échelle sans argent ni idée devient le créateur d’une des inventions les plus vendus dans le monde et du même fait millionnaire. Bien que romancé j’ai bien apprécié ce film, il illustre un peu le même processus que l’artiste en création : la recherche d’idée, l’isolement, l’obsession que cette idée, pas encore née, apporte. Bien que sans doute exagéré dans la stupidité des deux hommes ce film conserve une certaine base réaliste qui fait que le film n’est pas trop exagéré. Par contre, il ne faut pas s’attendre à une fin très finale au contraire le film se finit  avec une non-fin presque agaçante. il faut par contre souligné le très bon jeu des acteurs qui rendent l'émotion à la perfection.

Crooked Arrow : La ligue des Braves



Titre: Crooked Arrow : La ligue des Braves
Réalisateur : Steve Rash
Date de parution : 2012
Genre : Drame Sportif







Synopsis:
La crosse est un sport populaire aux États-Unis, mais d’où vient-elle? Du peuple amérindien. Ce film aborde ce peuple qui tente de reconquérir leur sport. Le propriétaire du casino, qui veut agrandir ses territoires, se voit dans l’obligation d’entraîner l’équipe locale pour retrouver la flamme de la crosse. Lui-même a arrêté ce sport pour se consacrer à sa carrière d’homme d’affaires, ayant du même coup perdu la flamme de sa patrie, son père l’oblige donc à entraîner l’équipe pour qu’il refasse les liens avec la nature. C’est la condition à l’obtention des terres qu’il demande au conseil de la tribut pour agrandir son casino. À travers cette équipe scolaire amérindienne, la crosse sera finalement la fierté de ce peuple qui depuis quelques années perde leurs parties, le nouvel entraîneur changera la donne en redonnant l’essence de ce sport (qui coule dans leurs veines) aux jeunes athlètes.

Critique :
Ce film est très romancé et prévisible. Une fin à la «ils vécurent heureux jusqu’à la fin des temps» vient terminer cette histoire qui a pourtant du potentiel, mais qui au final a mal été exploité. Point fort de ce film : la juxtaposition des ancêtres courant dans les bois et des actuels montrant que dans leurs veines coule l’origine du sport sans même le dire. Point faible : la romance ajoutée à l’histoire, le fla arrangé avec le gars des vues. Le film aurait tout à son intérêt de moins romancé et de livrer l’histoire telle qu’elle est plutôt que d’ajouter toute ces «coïncidences» prévisibles à la Hollywoodienne. Autrement le fond de l’histoire est très intéressant, mais mal livré.


jeudi 14 mars 2013

Fantastique, expressionisme, metropolis, tout en un


Description de cette image, également commentée ci-après
Réalisateur : Fritz Lang
Date de sortie : 1927
Synopsis :
Metropolis est la ville de Joh Fredersen il y règle une hiérarchie sociale très contrastée : la haute et la basse ville. Dans la basse ville les ouvriers surexploités travail comme des aliénés et dans la haute ville les riches se payent une belle vie. Cette hiérarchie sera bousculée par la rencontre entre Freder Fredersen, fils de Joh, et Maria, fille d’ouvrier qui est venue montrer la haute ville aux enfants de son monde. Freder descendra dans la basse ville et décidera d’aider ces gens alors que son père tentera de les anéantir. Une fausse Maria créé avec le robot d’un scientifique aidera Joh à révolter le peuple ouvrier qui s’autodétruira sans s’en rendre compte. Par chance, Freder et Maria sauveront les enfants d’ouvriers et Freder reliera la main de son père à celles des ouvriers.

Les éléments du fantastique :
Au départ, je doutais de l’aspect fantastique du film pourtant après un certain moment on commence à y voir plus claire.
                Les personnages :

Le premier personnage fantastique du film est à mon avis Moloch le dieu-démon des ouvriers qui avale les ouvriers.  


Le savant fou qui crée un être machine qui passera proche de détruire la ville

L’être-machine, création de l’homme elle est loin d’être hideuse physiquement, mais psychologiquement c’est un monstre créé pour détruire la basse ville, elle finira brûlée sur un bucher accusé d’être une sorcière.

Les Lieux :
Les sous terrains : Il sont la basse ville, la majorité de l’action ce déroule dans ces sous terrains. Il y a deux types de sous terrain le sous terrain de la ville (ou on retrouve les machines) et les catacombes, endroit beaucoup plus clos où la rebellion des ouvriers se prépare.

Thème :
 Lutte entre le bien et le mal résultant de la confrontation entre le père et le fils, les ouvriers et Joh et de Maria contre l’être machine (par les idéologie)
Aspect Technique :
Le son est surment un des facteurs qui au départ est bien installé comme fantastique. Rappelant la musique de suspense horreur, elle intrigue et m’a fait continuer le film pour voir si il y avais d’autres élément fantastique.

Critique
Agréablement suprise par ce film. Je l’ai commencé sans trop d’attente je me disais un film noir et blanc de 180 minutes et muet… Mais finalement j’ai bien aimer l’histoire au penchant socialiste ou marxiste. Histoire qui se développe, oui sur une bonne longueur de film mais nécessaire, de façon fluide (si on enlève les endroits où les personnages parlent et qu’aucun carton vient nous dire ce qui c’est dit alors qu’on change de scène et que les paroles semblaient importantes). Le film est bien stucturé, bien qu’il ne soit peut-être pas le meilleur film fantastique pour illustrer les éléments du fantastisque il est un excellent film du courant expresionnisme allemand. Il est classé chef d’œuvre par médiafilm et je ne saurais lui accorder une note inférieur particulièrement lorsque l’on pense à l’année où se film à été réaliser on peut dire qu’il est très impresionnant pour son époque.