Titre : Cours Lola Cours
Année de parution : 1998
Réalisateur : Tom Tykwer
Synopsis :
Manni, le copain de Lola, appelle
sa copine en panique. Il travaillait pour un trafiquant et à oublier les 100 000
marks qu’il devrait rapporter de son dernier coup. Manni a oublié cet argent
dans le métro et l’argent s’est retrouvé dans les mains d’un clochard. Il reste
vingt minutes avant que le trafiquant, qui engage Manni, apprenne ce qui s’est
passé. Lola a vingt minutes pour sauver son copain. Le film la suit dans trois
scénarios différents, mais va-t-elle réussir à arriver à temps et avec l’argent?
Élément de langage (prise de vue)
Continuité visuelle
Il y a une petite erreur au niveau de la continuité
visuelle dans le film à 34min 54. Lola est en pleine course et sa bretelle de soutien-gorge
est tombée et est sous son épaule. Pourtant quelque seconde plus tard (34min 57) sa
bretelle est remise en place sans que Lola n’ait à la replacer.
Continuité dans la direction
Également une erreur lorsque Lola traverse le pont
à la course la première fois. Elle se dirige de gauche à droite et une fois sur
le pont (qui est dans la même direction que son parcours) elle se dirige
maintenant de droite à gauche.
La loi du 180o
Très bien réussi dans ce film. Le meilleur exemple
est lorsque le père de Lola discute avec son amante dans son bureau (la
première fois qu’on les voit à 14min). La caméra à beau filmer en alternance la
dame et le père, elle respecte toujours la loi des 180o.
La direction des regards (16min 57)
La scène le plus flagrant de la bonne application
de cette norme est lorsque Manni sort de la cabine téléphonique et redonne la
carte d’appel à la vieille dame qui le retient par la main avant de partir.
L’écart minimal entre deux plans successifs
Le «Le jump cut» que j’ai repéré dans le film se
situe à 12min 26. Il est sans aucun doute volontaire et ne nuit pas à la
compréhension. Lorsque Lola quitte son domicile pour aller rejoindre Manni on la voit qui cours de
dos dans la rue. L’image donne un peu l’impression de sauter,car on voit la
scène défiler et l’image coupe pour nous montrer Lola à peine plus loin qu’elle
était.
Ellipse (53min 38)
Il y a plusieurs Ellipse dans le long métrage. Elles
sont souvent entre coupé d’un plan de coupe, mais celle-ci, qui se situe dans
la troisième version de l’histoire, s’enchaîne sans plan de coupe. Elle
rapetisse la durée de la course de Lola, mais on comprend clairement qu’elle a
parcouru la distance coupé.
Raccord sur le mouvement ou sur l’action.
Au tout début du générique d’ouverture du film on a droit a un raccord sur
l’action. Alors que le gardien de sécurité à lancer le ballon de soccer dans
les airs la caméra le suit lorsqu’il redescend. Celui-ci nous amène dans un
monde de dessin animé aspirer par une spirale qui sert de générique d’ouverture.
Entrée (12min 15) et sortie (11min 37) du cadre
Lola effectue une sortie de plan en sortant de son appartement. Pendant ce
temps la caméra nous montre sa descente dans les escaliers par un effet de
reflet qui montre un dessin annimé à son effigi descendre à toute allure dans
la cage d’escalier. Lola exécute une entrée de plan seulement à la fin lorsqu’elle
apparait dans le décor de la cours de l’appartement.
Insert (68 min 08)
Lola vient de gagner pour la deuxième fois de suite, avec le même numéro,
au casino ou fait un gros plan sur la bille gagnante avant de montrer Lola à l’entrée
qui échange ses jetons contre de l’argent.
Plan de coupe (de 55min 08 à 55min 49)
Alors que Lola vient d’éviter un groupe de religieuse et un homme sur son
vélo, la caméra suit l’homme à vélo pour nous amener à un petit restaurant de
«fastfood». C’est à ce restaurant que l’homme rencontre le sans-abri qui a volé
l’argent de Manni. Ce plan est assez important puisqu’il nous aide à comprendre
un peu ce qui arrive avec le sans-abri qui est l’élément déclencheur de ce
long-métrage.
Surimpression (25min 57)
À la fois surimpression et split screen, ce plan est un élément assez
importantdu premier déroulement de l’histoire puisque c’est lui qui amène vers
l’acte finale. Le plan montre les trois éléments mit en jeu soit Lola, Manni et
le temps.
Scène alternée ( de 23min 29 à 25min 28)
Lors de la course effrénée de Lola il y a plusieurs
scènes alternées, pour mieux montrer le temps qui s’écoule, en montrant ce qui
se passe pendant que Lola court. Entre autre lorsque Manni décide de passer à l’acte
et de braquer le supermarché. On alterne entre Lola qui court, Manni qui
raccroche au téléphone, l’horloge qui montre que midi approche à grand pas, Lola
qui court toujours, Manni qui se dirige, fusil en poche, verse le supermarché,
Lola encore, l’horloge et finalement sur Manni. L’alternance se termine avec
une surimpression des trois scènes impliquées dans l’alternance.
Coupure franche
La majorité des changements de scène est fait à l’aide
d’une coupure franche. Entres autres à 46min 09 lorsque Lola sort de la banque
avec le sac qui contient 100 000 marks. La police est à la sortie, mais ne
croit pas que ce soit Lola la voleuse et la laisse filer. La coupure est
franche entre le moment où elle sort dehors et le moment où on la voit dehors
devant l’entrée.
Fondu
Il y a deux fondus au rouge dans le long métrage.
Le premier c’est lorsque Lola est au sol après avoir reçu une balle, de la part
d’un policier, au centre du torse. Le fondu nous amène de Lola étendu au sol
sur le point de mourir à Lola et Manni coucher dans leur lit en train de
discuter. Le deuxième fondu garde le même concept, sauf que cette fois c’est au
tour de Manni d’être à l’article de la mort, au sol, après qu’une ambulance l’ait
percuté.
Flou
Aucun.
Transition sonore
Aucune.
Critique :
L’idée principale du film est très bonne. Il y a
certaine longueur puisque l’on recommence sans cesse le même récit avec
certaine petites variantes. C’est dommage, car le film en tant que tel est
vraiment excellent, mais les longueurs viennent le rendre un peu fade. On se
retrouve dans un cercle d’éternel recommencement qui manque peut-être un peu d’ellipse
pour nous montrer un peu moins de course et un peu plus les variantes.
Autrement, les acteurs sont bons, parfois on croit moyen à leur histoire, mais
la réalisation vient compenser ces doutes. J’Accorde donc une notre de 3.5 sur
5.
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