Dans le même ordre d'idée de ma dernière publication je vous présente un film qui sortira aux alentours d'octobre 2013. Ma dernière publication traitait du film les ordres de Michel Brault, film qui raconte les arrestations lors de la crise d'octobre. Celle-ci traite de La maison du pêcheur, film réalisé au Québec et traitant de l'été 1969 en Gaspésie. Il n'y a malheureusement pas encore de bande-annonce pour ce film, mais surveillez ce lien http://www.bandes-annonces.ca/catalog/movie/La_maison_du_pecheur# si vous êtes intéressé.
Le film traite de la cabane du pêcheur où plusieurs futurs membre du FLQ se sont réunis durant l'été 1969. L'endroit est vite devenu un point de rencontre pour les marginales de l'époque au désagrément de la population tranquille environnante. Le film veut illustrer l'avant crise d'Octobre et tentera d'expliquer ce qui a poussé ces Felquiste à passer à l'acte comme ils l'ont fait un an plus tard. Selon les sites internet le film fera également un beau parallèle entre les jeunes indépendantismes de l'époque et les jeunes aux carré rouge du printemps dernier.
À SUIVRE...
« Le cinéma, c’est un oeil ouvert sur le monde. » Joseph Bédier. C'est en débutant avec cette citation que j'espère que non seulement les yeux resteront ouverts, mais également les esprits.
dimanche 25 novembre 2012
jeudi 22 novembre 2012
Demandez la permission aux enfants
Synopsis
Trois familles sont prit avec des problèmes d'enfant gâtés. Les enfants exigeant tous ce qu'ils désirent, n'ayant aucun respect pour les parents leurs font la vie dure. Les parents au désespoir se dirigent vers un psychologue et, après la rencontre, décide de rendre la monnaie de leur pièce à leurs enfants. Une comédie qui est à la fois une caricature des cauchemars des parents, mais également ceux des enfants.
Critique
Très bonne comédie. Le film caricature très bien la génération d'enfants roi et leurs parents. Bien qu'exagéré le film m'a tout de même enchanté. À voir absolument, très comique. On retrouve bien sûr les teintes de l'humour français, mais contrairement à certaine autres comédie de ce genre l'humour est très accessible. Les critiques française ne semblent pourtant pas très valorisante envers le film peut-être justement, car l'humour y est un peu plus occidentale. Pour ma part, bien que ce ne soit pas un chef-d'oeuvre cinématographique ce film reste un bon divertissement et mérite 4 étoiles.
une Histoire de Violence
Synopsis
Tom Stall a une vie bien rangée. Une petite famille unis avec deux enfants, son propre restaurant et une petite maison. Tout chavire lorsque deux voleurs sont sur le point de tuer la serveuse de Tom afin d'avoir l'argent de la caisse. Sur l'adrénaline Tom effectue un retournement de situation en confrontant les deux hommes et en les tuant à l'aide de leur propre fusil. Les médias s'emparent de cette nouvelle et le transforme en héros national. Cette médiatisation emmène un gangster dans le petit village tranquille. Ce dernier appel Tom, Joey et lui dit de revenir à Philadelphie pour qu'ils puissent régler leurs vieux problèmes. La famille de Tom est de plus en plus menacé par ce Joey dont ils ne savent rien et toute cette histoire menacera la vie bien rangée de Tom.
Critique
Bien que quelque peu prévisible par endroit le film reste un bon film d'action assez tiré par les cheveux. Pour ce qui est du réalisme des évènements on repassera, ne vous attendez pas à trouver le film très réaliste sur l'action. Par contre, il y a une belle représentation de l'engouement médiatique qui se produit avec les évènements. Je dois avouer que j'aurais aimer voir un peu plus les répercutions dans les vies de l'entourage de Tom. La fin est également un peu tiré par les cheveux et représente malheureusement trop bien le «happy end» Hollywoodiens. Bref un film a regarder sans trop d'attentes, peu être bon pour décompressé à la fin de la semaine, mais est loin d'un chef-d'oeuvre.
lundi 5 novembre 2012
Granby Mystère
Critique
Une idée de film plutôt original et bien apporter. Par contre, j'ai eu une certaine déception. J'ai trouver qu'il manquait de contenu, l'idée principale était bonne, mais elle s'est évanoui sans véritable matière. J'aurais aimé entrer plus en profondeur dans cette enquête où je n'ai pas du tout embarquer. L'idée est à exploiter, elle est loin d'être mauvaise, mais il me manquait de l'information. Bref un execellent film dans le fond avec quelques lacune dans la forme.
dimanche 4 novembre 2012
Cours Lola Cours!
Titre : Cours Lola Cours
Année de parution : 1998
Réalisateur : Tom Tykwer
Synopsis :
Manni, le copain de Lola, appelle
sa copine en panique. Il travaillait pour un trafiquant et à oublier les 100 000
marks qu’il devrait rapporter de son dernier coup. Manni a oublié cet argent
dans le métro et l’argent s’est retrouvé dans les mains d’un clochard. Il reste
vingt minutes avant que le trafiquant, qui engage Manni, apprenne ce qui s’est
passé. Lola a vingt minutes pour sauver son copain. Le film la suit dans trois
scénarios différents, mais va-t-elle réussir à arriver à temps et avec l’argent?
Élément de langage (prise de vue)
Continuité visuelle
Il y a une petite erreur au niveau de la continuité
visuelle dans le film à 34min 54. Lola est en pleine course et sa bretelle de soutien-gorge
est tombée et est sous son épaule. Pourtant quelque seconde plus tard (34min 57) sa
bretelle est remise en place sans que Lola n’ait à la replacer.
Continuité dans la direction
Également une erreur lorsque Lola traverse le pont
à la course la première fois. Elle se dirige de gauche à droite et une fois sur
le pont (qui est dans la même direction que son parcours) elle se dirige
maintenant de droite à gauche.
La loi du 180o
Très bien réussi dans ce film. Le meilleur exemple
est lorsque le père de Lola discute avec son amante dans son bureau (la
première fois qu’on les voit à 14min). La caméra à beau filmer en alternance la
dame et le père, elle respecte toujours la loi des 180o.
La direction des regards (16min 57)
La scène le plus flagrant de la bonne application
de cette norme est lorsque Manni sort de la cabine téléphonique et redonne la
carte d’appel à la vieille dame qui le retient par la main avant de partir.
L’écart minimal entre deux plans successifs
Le «Le jump cut» que j’ai repéré dans le film se
situe à 12min 26. Il est sans aucun doute volontaire et ne nuit pas à la
compréhension. Lorsque Lola quitte son domicile pour aller rejoindre Manni on la voit qui cours de
dos dans la rue. L’image donne un peu l’impression de sauter,car on voit la
scène défiler et l’image coupe pour nous montrer Lola à peine plus loin qu’elle
était.
Ellipse (53min 38)
Il y a plusieurs Ellipse dans le long métrage. Elles
sont souvent entre coupé d’un plan de coupe, mais celle-ci, qui se situe dans
la troisième version de l’histoire, s’enchaîne sans plan de coupe. Elle
rapetisse la durée de la course de Lola, mais on comprend clairement qu’elle a
parcouru la distance coupé.
Raccord sur le mouvement ou sur l’action.
Au tout début du générique d’ouverture du film on a droit a un raccord sur
l’action. Alors que le gardien de sécurité à lancer le ballon de soccer dans
les airs la caméra le suit lorsqu’il redescend. Celui-ci nous amène dans un
monde de dessin animé aspirer par une spirale qui sert de générique d’ouverture.
Entrée (12min 15) et sortie (11min 37) du cadre
Lola effectue une sortie de plan en sortant de son appartement. Pendant ce
temps la caméra nous montre sa descente dans les escaliers par un effet de
reflet qui montre un dessin annimé à son effigi descendre à toute allure dans
la cage d’escalier. Lola exécute une entrée de plan seulement à la fin lorsqu’elle
apparait dans le décor de la cours de l’appartement.
Insert (68 min 08)
Lola vient de gagner pour la deuxième fois de suite, avec le même numéro,
au casino ou fait un gros plan sur la bille gagnante avant de montrer Lola à l’entrée
qui échange ses jetons contre de l’argent.
Plan de coupe (de 55min 08 à 55min 49)
Alors que Lola vient d’éviter un groupe de religieuse et un homme sur son
vélo, la caméra suit l’homme à vélo pour nous amener à un petit restaurant de
«fastfood». C’est à ce restaurant que l’homme rencontre le sans-abri qui a volé
l’argent de Manni. Ce plan est assez important puisqu’il nous aide à comprendre
un peu ce qui arrive avec le sans-abri qui est l’élément déclencheur de ce
long-métrage.
Surimpression (25min 57)
À la fois surimpression et split screen, ce plan est un élément assez
importantdu premier déroulement de l’histoire puisque c’est lui qui amène vers
l’acte finale. Le plan montre les trois éléments mit en jeu soit Lola, Manni et
le temps.
Scène alternée ( de 23min 29 à 25min 28)
Lors de la course effrénée de Lola il y a plusieurs
scènes alternées, pour mieux montrer le temps qui s’écoule, en montrant ce qui
se passe pendant que Lola court. Entre autre lorsque Manni décide de passer à l’acte
et de braquer le supermarché. On alterne entre Lola qui court, Manni qui
raccroche au téléphone, l’horloge qui montre que midi approche à grand pas, Lola
qui court toujours, Manni qui se dirige, fusil en poche, verse le supermarché,
Lola encore, l’horloge et finalement sur Manni. L’alternance se termine avec
une surimpression des trois scènes impliquées dans l’alternance.
Coupure franche
La majorité des changements de scène est fait à l’aide
d’une coupure franche. Entres autres à 46min 09 lorsque Lola sort de la banque
avec le sac qui contient 100 000 marks. La police est à la sortie, mais ne
croit pas que ce soit Lola la voleuse et la laisse filer. La coupure est
franche entre le moment où elle sort dehors et le moment où on la voit dehors
devant l’entrée.
Fondu
Il y a deux fondus au rouge dans le long métrage.
Le premier c’est lorsque Lola est au sol après avoir reçu une balle, de la part
d’un policier, au centre du torse. Le fondu nous amène de Lola étendu au sol
sur le point de mourir à Lola et Manni coucher dans leur lit en train de
discuter. Le deuxième fondu garde le même concept, sauf que cette fois c’est au
tour de Manni d’être à l’article de la mort, au sol, après qu’une ambulance l’ait
percuté.
Flou
Aucun.
Transition sonore
Aucune.
Critique :
L’idée principale du film est très bonne. Il y a
certaine longueur puisque l’on recommence sans cesse le même récit avec
certaine petites variantes. C’est dommage, car le film en tant que tel est
vraiment excellent, mais les longueurs viennent le rendre un peu fade. On se
retrouve dans un cercle d’éternel recommencement qui manque peut-être un peu d’ellipse
pour nous montrer un peu moins de course et un peu plus les variantes.
Autrement, les acteurs sont bons, parfois on croit moyen à leur histoire, mais
la réalisation vient compenser ces doutes. J’Accorde donc une notre de 3.5 sur
5.
Inscription à :
Articles (Atom)